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E-dépendance, cyber dépendance, dépendance aux écrans, etc…de nouvelles formes d’addiction ?

Le 04 avril 2017
Il s'agit d'une nouvelle forme de toxicomanie sans produit, conduisant parfois à des ruptures sociales, amoureuses, professionnelles. Le mal-être qui pré-existe souvent, (phobie sociale, anxiété, dépression, image de Soi, deuil), s’en trouve aggravé.

Pourquoi parle t-on de problème de dépendance à Internet/aux écrans?
Avec le développement d’internet , notre rapport à l’autre et au monde extérieur a beaucoup changé.  Les nouvelles technologies, (ordinateur, smartphones etc…) sont des outils facilitateurs de la réalisation de nos envies  et de nos buts (site de rencontre, recherche d’information,  cyber-travail…) , mais peuvent  connaitre des dérives ( harcèlement par internet, sites pédophiles ou d’embrigadement) ou devenir une fin en soi (relations sociales restreintes aux réseaux sociaux, relations amoureuses virtuelles, jeux en ligne).

On parle alors de toxicomanie sans produit ( au même titre que l’addiction au sexe, aux jeux d’argent…et à la différence des produits toxiques comme l’alcool, la drogue, les médicaments.


La dépendance aux écrans touche t-elle uniquement les adolescents ?
On a coutume d’associer l’usage intensif d’internet -sous certaines formes- à la figure de l’adolescent  « geek », replié sur lui-même, parfois déscolarisé. Mais ce n’est pas la réalité ; la vie sociale, amoureuse, parentale de nombreux adultes est également grignotée par le temps passé sur les écrans, ce qui a des conséquences sur leur vie familiale et professionnelle.


Psycho-pathologie de l’addiction aux écrans/à internet : dépression, phobie sociale etc… ?En tant que cause…Ce qui définit la notion de dépendance en terme de pathologie est l’impact sur la santé (ici  pas d’effets directs car pas de produit toxique) et sur la vie quotidienne, quand le temps consacré aux écrans fait défaut à d’autres activités humaines.

Il s’agit de mesurer les conséquences sur la santé, la vie professionnelle, scolaire  et sociale, relation aux autres, les projets de vie.

En tant que conséquence d’un problème pré-existant… Si la réalité virtuelle devient un refuge par rapport à la réalité extérieure, le problème pré-existant peut s'aggraver.  L’isolement relationnel peut en effet s'originer dans un mal-être (phobie sociale, anxiété, dépression, mauvaise image de Soi, deuil non fait), qui s’en trouve aggravé. Il peut masquer une dépression, voire des troubles de la personnalité et un décrochage inquiétant avec le réel. 


Que peut-on faire ?
Il est rare que la personne prise dans ce processus ait le recul nécessaire pour prendre conscience de ce qui est devenu un problème, surtout lorsqu’il s’agit d’un jeune.

Bien souvent, c’est l’entourage (compagne/compagnon, amis, parents…) qui en alertant sur ce qui a changé, fait défaut, pose problème...provoque un déclic.

Parfois, la prise de conscience se fera par un effet boomerang, lorsque la dégradation des relations familiales et/ou professionnelles se traduisent par un risque fort de perte d’emploi, de séparation du couple, de renvoi d’un établissement scolaire.



Se faire aider
 : A Lyon, l’Institut Jean Bergeret, le  pôle Lyade reçoivent les jeunes pour toutes les questions de dépendance; Fil Santé Jeunes. Les centres cités  peuvent apporter des réponses et amorcer le processus de prise de conscience, principalement en ce qui concerne les jeunes.



Est-il utile de consulter un psychologue ?
Qui dit dépendance, dit ressenti d’un manque. Comprendre d’où vient ce vécu de vide est absolument nécessaire.

Il faut parfois se faire aider par un professionnel pour franchir ce cap et pouvoir ainsi dénouer un enchainement d’événements ou de vécus douloureux remontant parfois à très loin. (deuil non fait, manque de confiance en soi conduisant au repli, phobie sociale etc)

Psychologue à Lyon 4 proche de Caluire; je peux vous aider à comprendre ce qui est en cause. 
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