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Dangers psychologiques pour l’enfant confronté à des images violentes: le rôle primordial du parent

Le 07 mai 2017
D’abord prévenir et dialoguer. Mais comment protéger son enfant et reconnaître d’éventuels impacts psychologiques ? Quand faire appel à un psychologue de l’enfance ?

D’après les recommandations du CSA,

- pas d’écran avant l’âge de trois ans : c’est un frein pour le développement du très jeune enfant, qui subit passivement le flot d’images. Des séquences de 10 min correspondent au temps de concentration d’un enfant entre 3 et 6 ans ;
- après 6 ans, lorsque la distinction réel/imaginaire est acquise, le parent peut apprendre à son enfant à s’appuyer sur la signalétique jeunesse.  
- prendre le temps de regarder avec son enfant certains contenus et favoriser le dialogue pour exprimer les émotions ressenties. 

Dés cet âge et y compris jusqu’à l’adolescence, il est important d’exprimer à son enfant, que nous aussi, adultes pouvons éprouver de l’angoisse, de la peur et du dégoût face à certaines images.

 
Les effets psychiques de la confrontation à des images violentes    

Les effets ne sont pas toujours visibles, ni immédiats. Ils peuvent être difficiles à établir, car un micro-traumatisme peut même être déclenché par la combinaison d’images qui seront anxiogènes pour un enfant (mais pas pour un autre), lorsqu’elles entrent en résonance avec un événement réel ancien  ou actuel…car le psychisme humain est complexe. 

-cauchemars
-difficultés d’endormissement, réveils nocturnes
-agressivité
-angoisses (dans le noir, pour rester seul, face à telle ou telle situation etc...)
-banalisation de la violence

                                                                                             

Quel peut être le rôle du psychologue dans ce type de situation ?

Le parent est aux premières loges pour protéger son enfant et l’aider à exprimer ses émotions.

Mais il peut y avoir des effets complexe de résonance entre des images ayant provoqué un choc émotionnel et d’autres événements, actuels ou pas, ou une tension non exprimée qui rendent le contenu traumatisant au sens propre du terme ; dans certains cas, le parent peut se retrouver en dehors de son champ de compétence : inutile (et parfois néfaste) de jouer au psy en tentant d’interpréter ses dessins !

Si les troubles décrits plus haut perdurent, quelques séances chez un psychologue formé à l’expression et à la « lecture » des manifestations d’angoisse chez l’enfant aideront celui-ci à retrouver sa sérénité.

Psychologue à Lyon 4 proche de Caluire, j'ai une formation et une expérience importantes dans le domaine de la psychologie de l'enfant.  Je reçois en cabinet des enfants dés l'âge de 3 ans. 

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