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Conduites à risque à l’adolescence : Comment réagir? Quand consulter ?

Le 02 août 2018
Les « conduites à risque » peuvent prendre différentes formes à l’adolescence (rupture scolaire, toxicomanie, adhésion sectaire...) Il s’agit pour l’adolescent de se connaître en trouvant ses limites, parfois de rompre violemment avec des liens familiaux

Qu’entend-on par conduites à risque chez l’adolescent ?

On parle de conduites à risque chez l’adolescent lorsque celui-ci adopte des comportements qui le mettent en danger, sur un plan psychique, et physique : prise de substances toxiques, vitesse, expressions de toute-puissance, conduites d’échec.

Ces comportements sont fréquents à l’adolescence, et font partie du processus adolescent.

Ils peuvent être très « bruyants », mais peuvent aussi  parfois passer inaperçus pour les parents. En effet, bien que ce type de comportements jugés puissent être des sortes d’appel à l’aide, ou plus simplement des façons d’attirer l’attention, l’adolescent ne cherche pas toujours à en faire étalage. C’est là que le risque suicidaire peut être le plus grand.

 La recherche de soi même chez l’ado peut prendre des formes différentes

Un soudain désintérêt scolaire à un moment-clé l’année du BAC ou l’abandon d’une formation désirée (par les parents ?), la rupture scolaire, peuvent relever de cette tentative de s’auto-créer en pensant ainsi remettre en cause des choix parentaux. Ce peut être aussi le refus de prendre un traitement médicamenteux prescrit à vie.  

La prise de toxiques (alcool, drogues), la recherche de la vitesse, la pratique de sports extrêmes, la recherche de certaines expériences sexuelles, en sont d’autres formes.

L’attirance vers des mouvements sectaires ou extrémistes  (jusqu’à la radicalisation) se comprend comme un échec de ce mouvement d’autonomisation, puisqu’il s’agit là d’obéir aveuglément à une idéologie).

 

 Pourquoi les conduites à risque à l’adolescence ?

 La confrontation au risque peut être une façon de se mesurer aux autres, par exemple pour démontrer son courage et de trouver sa place dans un groupe d’adolescents. Les conduites à risque sont aussi le moyen pour le jeune de « se créer », en dehors de ce que le monde adulte a établi pour lui. C’est une tentative pour s’autonomiser, se détacher, s’inventer, en d’affranchissant et défiant des attentes parentales. Mais lorsque le jeune n’a plus aucune conscience de ses limites, ou lorsqu’il a perdu l’estime de lui-même et est dans un état dépressif larvé, il peut exister un risque vital.

 

Quelle conduite tenir en tant que parent ?

Bien entendu, il faut chercher à maintenir le dialogue, même lorsque les comportements du jeune sont vécus comme des attaques. C'est dés le plus jeune âge qu'il faut établir et chercher à maintenir la communication. Il est important que l’entourage réagisse afin que l’adolescent n’ait pas le sentiment d’être « invisible » . 

Lorsque celle-ci est semble rompue, faire appel à un psychologue peut vous aider, que ce soit indirectement, en vous accompagnant dans la parentalité, à comprendre la situation ; ou bien en recevant votre jeune, qui bien souvent, pourra plus facilement s’exprimer auprès d’une personne extérieure.

 

Quelle aide puis-je vous apporter en tant que psychologue ?  

Psychologue à Lyon 4, proche de Caluire, je peux vous recevoir pour vous aider à y voir clair, à mieux comprendre les comportements de votre adolescent, à mieux évaluer la notion de danger…à vous soulager également de vos questionnements.

Je peux également rencontrer votre enfant. Les adolescents sont moins réticents qu’on ne le pense à rencontrer un psychologue.