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EXERCER LA PARENTALITE APRES UNE SEPARATION : LA GARDE ALTERNEE

Le 22 novembre 2016
Après une séparation, 20% des couples ont recours à la garde alternée qui permet aux enfants de partager leur temps de manière équivalente chez leur père et leur mère . Mais est-ce toujours au bénéfice de l'enfant?

La Loi du 4 mars 2002 a officialisé ce mode de garde qui permet aux deux parents (et en particulier aux pères qui ne voulaient plus être relégués au rôle de papa du week-end) d'exercer leur rôle parental. Idéalement, l’exercice de cette coparentalité semble un progrès et serait un bénéfice pour l’enfant, mais est-ce toujours le cas ?

Après un divorce, lenfant a besoin de ses deux parents, mais aussi de stabilité :
La garde alternée ne répond pas toujours aux conditions d’un bon développement pour l’enfant.
La stabilité matérielle est importante pour limiter la fatigue: 
Lorsque par exemple les domiciles des parents sont éloignés, les temps de transport jusqu’à l école ou les lieux d’activité peuvent générer beaucoup de fatigue pour l’enfant. L’activité professionnelle de l’un ou l’autre peut nécessiter des modes de garde complémentaires (nounou, baby-sitter, grands-parents) avec multiplication des intervenants, et générer du stress chez l’enfant comme chez le parent (qui peut en ressentir de la culpabilité ).  

 

L’exigence de stabilité réside également dans une harmonisation des modes de vie entre les deux parents.
Idéalement , cela doit être discuté entre les parents, sans rigidité non plus. Un psychologue peut vous aider lors de ces échanges.


Quelques principes de base pour que la garde alternée bénéficie à l
enfant

- La garde alternée nécessite que les parents soient prêts à faire des efforts pour se parler.  La garde alternée n’est pas conseillée en cas de conflit parental trop aigü.  

- Il faut prendre en compte l’âge de l’enfant (ce mode de garde peut être déconseillé quand l’enfant est très jeune, puis au contraire adapté un peu plus tard). Les parents doivent être en mesure de réévaluer cette question, mais pas seulement au gré de leur propre situation. C’est en effet à eux de s’adapter, non à l’enfant.

- Exercer la coparentalité, c’est établir des règles (le plus possible) communes entre les deux maisons : les heures de coucher, le temps accordé aux loisirs, l’exigence scolaire, l’accès aux écrans. Plus l’enfant est jeune ou fragile, plus les parents devront être attentifs à cela.

-Communiquer entre parents, se transmettre les infos, se faire encore confiance.
Avoir recours à un psychologue peut vous aider à déterminer ces "fondamentaux".

Lorsque l'enfant montre des signes du mal-être, comme l'anxiété: et si la garde alternée ne lui convenait pas?
Les signes décrits ne sont pas spécifiques à cette question mais si l’enfant les manifeste, le mode de garde peut en être la cause.

L’anxiété chez l’enfant peut être une conséquence d’un mode de garde inadapté.

Elle est rarement exprimée ouvertement par l’enfant qui n’est pas forcément conscient de ce qui le perturbe, et peut avoir peur de faire de la peine. Rappelons que l’enfant se sent parfois coupable de la séparation du couple et pense pouvoir consoler son père ou sa mère par sa présence.

Le mal être ressenti par l’enfant peut se manifester de manière habituelle (troubles du sommeil, agitation, colères) mais aussi par une baisse scolaire, par de l’isolement de la tristesse.

Faire alors appel à un psychologue, extérieur à la situation, peut permettre de comprendre l’origine de l’anxiété, d’en évaluer le niveau, et d’aider l’enfant à exprimer ce qui ne va pas.

Psychologue à Lyon 4 proche de Caluire, je peux vous aider lors d’une crise du couple.

Je peux également vous recevoir ensemble pour réfléchir ensemble comment exercer au mieux cette coparentalité, malgré la séparation.

Si vous vous questionnez sur le mal-être manifesté par votre enfant, je peux le recevoir pour essayer de comprendre avec vous ce qui est en cause, et l’aider à se soulager de ce qui l’inquiète.